[CRITIQUE] Pump Up the Volume

 

                                                          VolenKahn’s Review #12 : Pump Up the Volume

 

Bonjour, bonsoir et bonnes condoléances à tous et à toutes, ici VolenKahn, et ceci est ma douzième review cinéma. Et aujourd’hui, un film pirate ! Pardon, un film sur les radios pirates ! Vous avez toujours rêvé d’enflammer les ondes de votre voix suave ? Si non, le film d’aujourd’hui réalisera ce rêve à votre place ! Bienvenue dans l’envers du décor, où rébellion rime avec jeunesse !

 

Dans les années 90, Christian Slater était la coqueluche des adolescent(e)s, notamment depuis le succès de Heathers, avec Winona Ryder, autre jeune star à cette époque. Âgé de 21 ans, il incarne dans Pump Up the Volume Mark, un jeune homme timide de jour qui déteste quasiment tout, de son pays à ses parents, qui une fois la nuit tombée, se lâche en crachant son venin à travers son micro, et ce tous les soirs à 22h pile. Critiquant avec véhémence toutes les structures établies, en particulier son lycée, il demande aux jeunes de son âge de se révolter contre tout. Mais cela n’est pas au goûts de tout le monde, et Harry-La-Trique (son nom de scène) devient très vite la cible des autorités (im)compétentes. En même temps, une jeune fille (Samantha Mathis) s’intéresse vivement à Mark.

Beaucoup de cassettes.

 

Sorti en 1990 (dans les années 90 donc, quelle surprise) et réalisé par Allan Moyle, Pump Up the Volume fut un joli petit succès à sa sortie. Alors, pourquoi ce film n’est pas plus connu ? Tout simplement parce que la vie est une pu– parce que ce film est comme une pizza : c’est excellent à manger, mais c’est pas un évènement mémorable d’en prendre une non plus. Plus sérieusement, l’industrie du cinéma est très étrange : certains chef-d’oeuvres restent et resteront peut-être inconnus du grand public, tandis que certains navets connaissent un énorme succès.

 

Si cette satire sur l’incapacité des autorités en place à faire bouger les choses fait plaisir à voir, c’est surtout grâce au « couple » présenté à l’écran. D’un côté, l’ancien apprenti de Sean Connery est ici excellent en adolescent à double faces, tantôt élève brillant mais extrêmement réservé, tantôt icône intangible sexy, arrogante et déchaînée d’un lycée en rogne, qui attire la sympathie dès les première minutes de par son énergie et son cynisme jouissif. De l’autre côté, Samantha Mathis campe une étudiante gothique, déterminée et adorable.

Animant une radio pirate, Mark ne ravit pas les oreilles de ses auditeurs uniquement de sa voix, mais aussi de superbes chansons de l’époque, avec pleins d’artistes qui deviendront célèbres plus tard : Sonic Youth, Above The Law, Beastie Boys, Pixies… Pump Up the Volume est donc un double témoin de son époque en ce sens.

J’ai dit gothique ? Ca change peut-être selon les mois…

Il n’empêche que l’on pourrait reprocher au personnage de Slater d’être assez indécis quand à son rôle de leader. En effet, très vite son influence se fait ressentir dans son lycée, et les débordements sont inévitables. Son influence est telle qu’on part de lui dans les journaux locaux. Ce qui paraît un peu incroyable, je vous l’avouerais. Mais si vous y croyez un tant soit peu, l’histoire sera vraisemblable.

 

Pump Up the Volume est donc un film très sympathique, un bon feel-good movie qui fera renaître en vous la rébellion de ces années-là. C’est drôle, provoquant, touchant, et en plus la musique est cool. Manque plus qu’une boîte de Snackers et vous passerez une bonne soirée.

 

VolenKahn

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